New York, mai 2023. Difficile de rencontrer une ville que l'on croit connaître à cause des films auxquels on a été biberonné depuis les années 70. Mais il m'a fallu tout de même essayer de retrouver ces lieux et ces ambiances, ces rues et ces volutes. Il ne manque qu'une chose dans les photographies. Le son de cette ville. Dingue. Voici une série intitulée Looking for NYC.

New York, mai 2023. Cette série est l'histoire d'une journée qui commence sous le soleil. Puis vinrent les nuages gris, très bas, et la pluie à torrent. J'ai cherché le meilleur point de vue pour m'ajuster à cette ville, j'ai eu du mal au début, moi qui n'aime que modérément les images verticales. Et puis j'ai compris: le seul moyen de cueillir ses âmes, ses immeubles et son rythme, c'était de partir de la base. Du sol. Voici une série intitulée Walk in the City. À hauteur de chien.

New York, mai 2023. La première chose qui frappe l'œil et le cœur quand on débarque à New York, ce sont les immeubles, les perspectives et les façades. Car avant que le regard puisse se poser sur le ciel bleu, il percute le béton et le verre. Voici une série intitulée Sky is not the Limit.

New York, mai 2023. La première chose qui frappe l'œil et le cœur quand on débarque à New York, ce sont les immeubles, les perspectives et les façades. Car avant que le regard puisse se poser sur le ciel bleu, il percute le béton et le verre. Voici une série intitulée Sky is not the Limit.

Tanger. Je ne savais pas à quoi m'attendre en arrivant là par la route de montagne. Je n'avais pas vu de films sur cette ville, jamais lu de livre mis à part les lignes écrites sous stupéfiant de William S. Burroughs. De Tanger, on voit l'Espagne, le grand large de l'Atlantique sur la gauche et la naissance de la Méditerranée à droite. C'est un carrefour.

Oradour-sur-Glane. Comme Drancy, j'entends ce nom depuis que je suis enfant. Il est synonyme de massacre et de politique de la terre brûlée par une armée d'occupation. J'y étais passé étant môme avec mes parents. J'y suis retourné adulte, pas vraiment par hasard. Un jour d'août au ciel noir et chargé.

Drancy. J'entends ce nom depuis que je suis enfant. Il est synonyme de déchirement, de larmes, de disparition, de sous-nutrition, de brimades. De trains aussi, au départ de la gare de Bobigny, à moins de deux kilomètres. Des "convois" comme ils sont appelés officiellement.