Samir Müller, l’Odyssée de la terre.
Sortie: mai 2018 (le livre n’a jamais été commercialisé)
Editions Presses de l'Université Saint-Esprit de Kaslik (Liban)
Bilingue français-arabe
248 pages
20cm x 20cm
ISBN: 978-6148007743
Préface de Samir el-Sayegh
Graphisme: Carla Salem
Photographie de couverture: David Hury
Photographies intérieures: Elie Abi Hanna pour les studios Roger Moukarzel, Aline Abiad Haddad, David Hury, Ghadi Smat
Rencontres & Dédicaces
✗ Lancement public annulé le 31 mai 2018 au Musée Sursock (Liban)
✗ Lancement privé le 22 mars 2018 à l’Université Saint-Esprit de Kaslik (Liban)
Dans la presse et sur le web
✗ Post sur mon blog pour expliquer le sabotage du livre par l'éditeur, et l'annulation de la signature prévue au Musée Sursock de Beyrouth
✗ Article consacré au livre sur le site de L'Agenda culturel (Liban)
✗ Post sur mon blog en prévision du lancement au Musée Sursock le 31 mai 2018
La génèse du roman
Été 1959. Samir Müller naît à Aïn Zhalta, un village chrétien de la région druze du Chouf, au Liban. Il tient son patronyme d'un grand-père suisse romand.
1979-1983. Samir Müller étudie aux Beaux-Arts de Toulouse alors que la guerre ravage son pays.
Printemps 1991. De passage à Paris, Samir Müller rencontre le céramiste et enseignant Jean Hury lors d'un salon professionnel. Avec lui, il étudiera les techniques de décoration céramique, en tant qu’élève libre au lycée Auguste Renoir.
Hiver 1997. Je quitte Paris et m’installe à Beyrouth. C’est Samir Müller, ancien élève de son père, qui est au rendez-vous de l’autre côté de la Méditerranée pour venir m’accueillir à l’aéroport dans sa Peugeot 504 blanche. Pendant plus de quinze ans, je monterai à l’atelier de l’artiste, situé à Jamhour sur les hauteurs de Beyrouth, pour pratiquer la céramique en amateur. Seul et parfois même accompagné. De mes deux filles ou de mes amis.
Hiver 1998. Carla Salem, alors étudiante en design et admiratrice du calligraphe Samir el-Sayegh, rencontre Samir Müller et s'essaye à la céramique à son atelier.
Printemps 2013. Carla Salem, de retour du Japon où elle a étudié les techniques de fabrication du papier pendant plusieurs année, reprend le chemin de l'atelier pour s’initier au travail de la terre avec Samir Müller. Je la rencontre un samedi après-midi à l'atelier de Samir.
Été 2013. Samir Müller décède le 11 juin 2013, frappé par une crise cardiaque à l’âge de 54 ans. J'enterre mon ami le 13, le jours de mes 40 ans. Sur les marches de l’église protestante de Beyrouth, l’idée d’un livre consacré à Samir Müller naît.
Printemps 2014. L’Université Saint-Esprit de Kaslik – où Samir enseignait son art comme il le faisait également à l'Académie libanaise des Beaux-Arts et à l'Université Notre-Dame – se montre enthousiaste, prend le train en marche et s'inscrit dans le projet qui est en train de mûrir.
Hiver 2014-2015. Je quitte de Liban après 18 ans de vie dans ce pays complexe. La genèse du livre suit son cours. Samir el-Sayegh, célèbre calligraphe libanais et ami du céramiste, signe la préface du livre. Une première date de sortie est avancée: le 21 septembre 2015.
Hiver 2015-2016. Je retourne finalement à Beyrouth pour travailler avec Carla Salem sur la fabrication du livre. Le livre est prêt.
2016-17. Rien ne se passe, tout est figé. Dans l'industrie du cinéma, on appelle ça un development hell.
Automne 2017. Le livre part finalement à l'imprimerie. Carla Salem supervise tout le processus. Mais aucune date de lancement n'est annoncée pour l'instant.
Hiver 2017-2018. Le façonnage du livre est plus compliqué que prévu, de nombreux tests sont réalisés par Carla Salem. Le livre est finalement empaqueté en décembre.
Printemps 2018. Lancement en avant-première du livre lors de l'inauguration de la plaque commémorative à l'atelier des arts sacrés de l'USEK.
Été 2018. Une rétrospective de l'œuvre de Samir Müller est prévue dans le plus bel écrin de Beyrouth, le musée Sursock. Ouverture le 31 mai, et lancement officiel du livre en parallèle. Le lancement prévu à la boutique du Musée Sursock a dû être annulé suite au sabotage dont le livre a été victime de la part de la maison édition qui a sciemment décidé de ne pas diffuser le livre en librairie ou sur Internet. Une honte pour la mémoire de Samir.