Pitch de l’éditeur 

Beyrouth, septembre 2023. Aimée Asmar, historienne et universitaire de renom, est retrouvée assassinée à son domicile. La police judiciaire dépêche sur les lieux l’inspecteur Marwan Khalil et sa jeune adjointe Ibtissam Abou Zeid, deux flics que tout oppose. Lui, ex-milicien chrétien qui n’a jamais pu tourner la page de la guerre civile de 1975 ; elle, jeune chiite idéaliste en rupture avec sa communauté.

Très vite, l’inspecteur Khalil se lance sur la piste politique : l’historienne venait de mettre un point final à l’écriture d’un manuel scolaire unifié, censé apprendre l’Histoire du Liban aux collégiens et lycéens du pays. Un manuel scolaire sans cesse repoussé depuis la fin de la guerre et qui semble déranger le puissant Hezbollah. Marwan et Ibtissam devront batailler pour faire éclater la vérité dans ce Liban à bout de souffle où la dissimulation est reine et les blessures du passé encore vives.

Rencontres & Dédicaces 

✗ Rencontres et dédicaces seront annoncées début 2025
✗ Sortie en librairie le 16 janvier 2025

Dans la presse et sur le web

✗ Critiques et reviews seront affichées ici
✗ Sur le site de l'éditeur Liana Levi

La génèse du roman

Automne 2014. Sans le savoir, l’histoire commence au Salon du livre de Beyrouth, en ce mois d’octobre 2014… C’est le dernier auquel je participe, mon histoire à Beyrouth touche à sa fin. J’y présente cette année-là un livre atypique, à mi-chemin entre graphisme, photographie et typographie: The Beirut Book (éd. Tamyras). Un soir, je participe à une table-ronde en compagnie de deux auteurs venus du Sud de la France: François Beaune et Cédric Fabre.

Été 2023. En ce mois d’août, je mets les pieds à Marseille quelques jours, pour la première fois de ma vie. Un peu par hasard. Depuis quelques mois, je suis en train de travailler sur un roman d’anticipation qui me tient à cœur depuis 25 ans… Mais voilà, le sort en a décidé autrement. Pendant les années passées, je suis resté en contact avec le romancier Cédric Fabre, merci Facebook. Rendez-vous est pris avec lui sur le vieux port. Je trinque avec Cédric, un Pastis en appelant un autre. Retrouvailles chaleureuses… On discute de nos projets respectifs. Lui me lance: “Mais arrête! Tu devrais écrire un roman noir sur Beyrouth, il n’y en a pas!”. L’idée me pique, je lance quelques pistes… comme toujours liées à l’un des sujets qui traverse mon travail depuis longtemps: l’écriture de l’Histoire (et parfois la non-écriture de l’Histoire). Deux ou trois heures et quelques verres plus tard, le pitch de départ d’un roman noir voit le jour. Je rentre à Paris, je laisse en plan le roman sur lequel je travaillais et je commence à plancher sur ce nouveau projet.

Hiver 2024. Il ne me faut que 3 mois pour écrire le roman, dont j’achève la première version en janvier alors que je suis au chevet de mon père.

Été 2024. Quelques réécritures plus tard (7 versions en tout), le manuscrit est prêt. La maison d’édition Liana Levi se montre très enthousiaste, Beyrouth Forever plaît. 

Automne 2024. Avec l’équipe de Liana Levi, nous préparons la sortie du roman. Moi, j’ai la tête plantée devant Jazeera et dans les réseaux sociaux depuis des semaines: Beyrouth est bombardée par l’aviation israélienne toutes les nuits. L’enfer n’en finit plus d’engloutir ma ville de cœur.

Hiver 2025. La sortie de Beyrouth Forever – initialement prévue début mars – est avancée au 16 janvier 2025. Quand je découvre cette date, je n’en crois pas mes yeux… Moi qui aime les signes, je suis servi: je suis arrivé à Beyrouth le 16 janvier 1997, j’en suis reparti le 16 janvier 2015, le jour de mes 18 ans là-bas. Dix ans plus tard donc, jour pour jour, ce roman consacré à Beyrouth sort en librairie. Coïncidence, hmm?